céder une demi arpent de la sienne.
Et, le même jour, une requête signée par la majorité des habitants francs-tenanciers, demandait à
l'autorité religieuse la permission d'y construire une église, un presbutère et d'y ériger un cimetière.
La question du site paraissait bien réglée.
Pour faire suite à la requête des habitants de Sainte-Cécile, Mgr Signay chargea L.S. Malo, ptre et
curé des Trois-Pistoles d'aller vérifier sur les lieux et de fixer le site des futurs édifices.
L.S. Malo, ptre, curé, lança l'invitation au curé de Rimouski, et lui demanda de fixer la date
de l'assemblée des francs-tenanciers.
Le curé Destroismaisons, craignant une forte opposition des paroissiens pour la situation du site,
cru bon de remettre à plus tard cette opération délicate, et il écrivit à Mgr Signay:
"M. Malo, curé des Trois-Pistoles m'écrit qu'il a été chargé par votre Grandeur de venir marquer la place de l'église du Bic.
"Je ne crois pas que les habitants puisse rien faire encore cette année, sinon de tirer la pierre dans le cours de l'été prochain,
et d'abattre le bois et les broussailles qui couvrent presque toute la terre de l'église jusqu'à la rivière.
Il n'y a qu'un arpent de défricher et il serait bon d'agrandir le défrichement avant de fixer la place de l'église.
Thomas Destroismaisons, ptre, curé.
L'affaire du site de l'église se gâta dans les mois suivants. Les partisans du site Bélanger organisèrent la résistance.
Benjamin Bélanger avait cédé son terrain à Jean Ouellet à condition que les édifices religieux soient construits sur
ce lopin de terre, et encore, que le cédant soit exempté de payer à la construction de l'église et de la sacristie,
sinon, cette session deviendra nulle.
Le 2 août 1848, Thomas Destroismaisons écrivait à C.F. Cazeau, ptre, secrétaire de l'Archevêché: "La
question du site