D'après le recencement de la Province de Québec, en 1842, il y avait une population de deux cent trois âmes dans la paroisse de Ste-Cécile du Bic.
LA PREMIÈRE CROIX DU CHEMIN
Les premiers habitants de notre pays aimaient ériger des croix sur les routes les plus fréquentées à la croisée des chemins.
"Je me souviens" était pour eux une devise respectée.
Les colons de la paroisse de Ste-Cécile, privés d'édifices religieux, ne pouvaient manquer d'avoir au moins leur "croix du chemin".
Ils avaient choisi pour ériger une croix, le site de la colline, à l'est de la rivière du Bic, le long du chemin royal, sur la terre de Paul Côté, fils, aujourd'hui propriété de M. Aimé Leclerc.
Cette première croix fut bénite par Thomas Destroismaisons, curé de Rimouski, et desservant de la paroisse de Ste-Cécile.. après l'office des vêpres du sixième dimanche après la Pentecôte en 1843.
Elle joua un rôle assez important avant la construction de la première chapelle.
Les colons de ste-Cécile, qui ne pouvaient se rendre à l'église de Rimouski, s'y réunissaient le dimanche pour réciter les prières.
Le Capitaine de Milice, ou un autre, remplissait le rôle d'officiant et récitait les prières auxquelles la foule répondait pieusement.
Cette colline est un endroit historique pour nous.
C'est là que fut célébrée la première messe dans la paroisse du Bic après l'érection canonique de Ste-Cécile.
Cette première célébration se fit en juillet 1847, dans la demeure de Paul Côté, qui servait de chapelle, le curé de Rimouski,