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DÉMARCHES POUR L'ÉRECTION CANONIQUE
Le vingt-sept août de la même année, Mgr Bernard-Claude Panet, chargea Pierre Béland, curé de l'Isle-Verte, d'aller dans la dite Seigneurie vérifier les faits énoncés dans la dite requête, de dresser un procès verbal et de l'envoyer à son Éminence l'Évêque de Québec.
La date de la rencontre fut fixée au 11 décembre 1829. Le curé Pierre Béland, accompagné de Édouard faucher, curé des Trois-Pistoles, se rendit sur les lieux remplir la mission qui lui a été confiée par son Évêque.
Le résultat de ces procédures fut fructueux, tout se passa dans l'ordre et la paix.
La paroisse reçut de l'évêché de Québec le décret épiscopal érigeant canoniquement la paroisse du Bic.
Décret daté du 18 février 1830.
La nouvelle paroisse fut érigée sous le vocable de Ste-Cécile, probablement pour honorer l'épouse du Seigneur A. Campbell, dont le nom était "Cécile".
Cinq ans plus tard le 12 février 1835, sur un rapport favorable des commissaires sur l'érection des paroisses dans l'archidiocèse de Québec, son excellence Mathew Lord Aylmer, gouverneur du Haut et du Bas Canada, émanait une proclamation, érigeant, pour les fins civiles, la paroisse sainte-Cécile du Bic.
La paroisse de Ste-Cécile, était érigée canoniquement et civilement, mais plusieurs années se passent avant qu'elle eut des édifices religieux.
En attendant, Michel Ringuet, prêtre et curé de Rimouski, desservit la paroisse du Bic de 1830 à 1833, et après, Thomas Destroismaisons, prêtre, curé de Rimouski, desservit la paroisse de 1833 à 1850.
Les habitants de Ste-Cécile comptaient sur des jours meilleurs, s'occupaient de défrichement, d'améliorer leurs voies de communication, espérant avoir un jour, leurs édifices religieux et un curé pour eux.
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SONDAGES CONTRE RÉMUNÉRATION
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