qu'il s'est adressé à l'agent des terres de la Seigneurie pour un titre de concession pour les arpents défrichés.
José réussit, mais, avec un procès. Il fut assigné, par le shérif, à comparaître devant le tribunal.
Il assure avec vérité que sa raison de défricher ces terres montagneuses et désertes, n'a pas été faite pour la jouissance de la pêche, mais qu'il espérait un jour pouvoir établir ses enfants.
Et, que la pêche lui fournissait de la nourriture, qui aidait à la survivance de sa famille dans ce pays isolé.
Il y eut entente entre les deux parties, et il a obtenu ses titres de concession.
Il y avait trois familles au Cap-à-l'Orignal: José Labrie, son fils Joseph et la veuve Jacques Gagnon.
JEAN-PIERRE ARSENEAU
Un des premiers habitants du bic, Jean-Pierre Arseneau, d'origine acadienne, demeurait à la pointe du Vieux-bic.
Il raconte lui-même, l'histoire de son exil et le courage qu'a eu sa mère de tenter son départ de l'Acadie, avant la déportation, à travers la forêt, avec son enfant de quelques mois dans les bras, et parvint à se rendre à carleton.
Arrivé au temps de gagner sa vie, Jean-Pierre se fit pilote, pendant une tempête sur le fleuve en 1786, il fut forcé de chercher refuge chez José Labrie au Cap-à-l'Orignal.
Là, il choisit son épouse, Marie Rose Labrie, fille de José. Ils se sont épousés le 4 novembre 1786 à Québec.
C'est ainsi que se faisaient les fréquentations autrefois.
À la pointe du Vieux-Bic, il y avait aussi Antoine Michaud, William Ross, père, et William Ross, fils, qui étaient des pilotes, ils vivaient aussi des produits de la terre et de la pêche.
Vers 1794, Jean-Pierre Arseneau s'était installé d'abord en