4- Cultures maraichères.
Si la productionlaitière se révèle être l'occupation dominante chez les agriculteurs du Bic, il n'en reste pas moins qu'un certainnombre d'entre eux s'adonnent à d'autres genres de production, comme la culture maraichère. Pourquoi? Parce que, pour certains, c'est une culture traditionnelle qui se fait depuis des générations et que, de père en fils, ils ont continué dans le même "sillon". Pour d'autres, l'étendue de leur terre ne leur offre que ce seul "débouché". Tous ont quand même en commun un facteur primordial, une terre, un sol propre à cette production et un débouché pour celle-ci.
Mais auparavant on pourrait se demander ce en quoi consiste cette production maraichère? C'est tout simplement un mode d'occupation du sol comme celle des régions avoisinant les grandes villes comme Montréal ou Québec. Occupation qui consiste à la production de légumes: carottes, navets, blé d'inde, betteraves, radis, laitue, etc.
Environ 20% des agriculteurs composent ce groupe. Notons ici, comme dans le groupe précédent, les producteurs de lait, que ce secteur souffre de vieillissement. En effet 89% des intéressés sont âgés de 40 ans et plus dont 62.5% de 50 à 64 ans. Deux seuls individus n'entent pas dans le groupe de personnes ci-avant mentionné. Ils font partie de la tranche de 30 à 34 ans.
Pourquoi nous avons mis cet item dans les formes nouvelles d'exploitation rurale: certes pas à cause du déclin (en âge) de ces exploitants mais à cause des possibilités qu'offre ce genre de production, des débouchés possibles. Pour celui qui voudrait se lancer dans une telle rpoduction, certes, il lui faudrait se créer une clientèle, mais déjà, pour 50% des producteurs le débouché est la ville voisine, Rimouski: commerces, établissements éducationnels et hospitaliers, la population de certains quartiers, de certaines rues (le porte-à-porte). Une autre partie des producteurs, 17%, trouve leur débouché au village du Bic, non pas tant chez les commerçants que dans les familles en faisant du porte-à-porte une fois ou deux par semaine et ce, du début juillet à la fin septembre. Enfin, pour le reste des producteurs soit 33%, ils écoulent leur production à la fois à la ville et au village.
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