Pour une collectivité agricole, le fait de rendre service à un voisin ou de sacrifier une journée de travail, afin de participer à une corvée, est une chose normale. De ce fait, on s'aperçoit que les cultivateurs du début du 15e siècle avaient une âme de coopérateur.

On accuse parfois les cultivateurs d'autrefois de s'être montré routiniers. Les amateurs étaient rares et la classe agricole n'était pas au courant des méthodes coopératives, de la technique agricole, de la formation professionnelle. Cela était inexistant.

Heureusement, il s'est trouvé dans nos campagnes des éclaireurs et des pionniers progressifs secondé à la longue dans leur milieu. Il faut citer l'action bienfaisante de Frédéric Boucher, cultivateur éclairé de la paroisse du Bic.