Ce n'était en fait que le début de la véritable organisation pour la lutte contre les incendies. Le conseil municipal, par voie de résolutions et de règlements , prendra bien d'autres mesures afin de prévenir les incendies. Il était aussi aux aguets pour profiter de toute subvention gouvernementale possible.

Le 12 avril 1943, le conseil résolut de demander au comité de protection civique une aide efficace pour se prévenir de conflagration possible résultant de bombardement de l'ennemi. À cette époque, plusieurs bâtiments de guerre venaient s'ancrer au large du Bic pour se rassembler en convoi avant d'entreprendre la traversée de l'Atlantique. D'ailleurs l'année précédente, plusieurs sous-marins ennemis avaient été repérés en amont de l'île du Bic.

Le danger de bombardement menaçait les bâtiments de guerre et du même coup les habitations riveraines.

Dans le même ordre d'idée, le 3 mai 1943, un règlement était adopté pour prévenir les incendies. Ce règlement était composé de seize articles qu"il serait inutile d'énumérer mais certains passages démontrent bien quelles étaient les principales causes de feu de ce temps-là.

Par exemple le règlement stipule, article II:

"Il est défendu à toute personne d'entrer dans les étables,
écuries, porcheries, granges ou hangars avec des
lumières non placées dans de lanternes fermées, d'y
entrer avec des cigars ou des pipes allumées ou d'y
transporter du feu sans les précautions suffisantes pour
prévenir les incendies,"


Article III:

"Il est défendu d'allumer ou garder du feu dans un hangar,
grange, porcherie, appentis ou autre bâtisse, autrement
que dans une cheminée ou dans un poêle communiquant
à une cheminée."


Article IV:

"Il est défendu de transporter du feu sur la voie publique,
dans un jardin, une cour, un champ autrement que
dans un vase en métal."

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