pour se protéger efficacement contre les incendies. Il proposa à la municipalité la construction d'une série de huit réservoirs pouvant contenir au moins 30,000 gallons d'eau et ce à tous les 600 pieds, plus l'achat d'une pompe et de 1000 pieds de boyau afin de couvrir la plus grande partie du village.

On ne peut pas dire si la municipalité à construit toutes ces citernes mais une chose est certaine: plusieurs de ses réservoirs étaient bien situés et ne laissaient aucune rue du village sans protection.

Au cours des années qui suivirent la municipalité continuait d'acquérir l'équipement nécessaire à la protection contre les incendies: extincteur chimique, pompes à plus grand rendement, etc. L'équipement s'accumula rapidement, le conseil se décidait dons à trouver un local adéquat pour entreposer tout le matériel; en 1935, un comité était formé pour étudier le projet d'établissement d'un système à incendie. Durant la même année, le comité visitait certaines casernes à incendie et proposait l'achat de matériel plus spécialisé. En 1936, la municipalité faisait l'acquisition de deux pompes à incendie sur roues actionnées par quatre hommes.

Durant les quatre années qui suivirent, le conseil municipal élabora, avec la collaboration du comité formé plus tôt, un projet de construction d'une bâtisse et d'une tour de séchage. Après plusieurs demandes d'octroi au niveau provincial, une promesse de subvention à 60% du coût de la construction arrive enfin. C'était donc au mois d'octobre 1940 que la municipalité achetait de M. Aurèle Chamberland terrain situé au sud du chemin de fer, au nord de la rue St-Jean-Baptiste pour $100.00.

L'étape suivante était la demande de soumission pour la construction de la bâtisse selon les plans et devis pré-établis.

Au mois de novembre 1940, in contrat de $400.00 était accordé à monsieur Nazaire Boucher pour la construction d'une bâtisse à incendie. Pour remplir les conditions exigées, il devait construire une bâtisse de 30 x 20 pieds, avec jalousie dans un pignon au lieu d'un ventilateur et une tour de séchage de 30 pieds; le tout suivant plans et devis fournis par monsieur Ernest Bérubé. C'est aussi durant les années 40 que le conseil municipal négociait avec la "Cie d'aqueduc Pineau et Lebel", la permission de faire des raccordements sur le conducteur dans différentes caves de maison du village, pour avoir une prise d'eau de 2 pouces de diamètre, et ce, pour servir seulement en cas d'incendie.

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