Pour la paroisse, les avantages étaient encore bien plus marqués, puisque la taxe diminue quelle que soit l'évaluation. Mais pour une propriété bénéficiant des services de vidanges et d'aqueduc, les taxes étaient un peu plus hautes et ce, toujours à cause du service d'aqueduc.
Les démarches se sont poursuivies et les deux conseils municipaux se sont accordés et ont finalement demandé la fusion qui est effective en janvier 1972. Les lettres patentes étaient délivrées en ces termes.
Lettres patentes
ATTENDU QUE chacun des conseils municipaux de la paroisse de Sainte-Cécile du Bic, comté de Rimouski a adopté, à la majorité absolue de ses membres, un règlement autorisant la présentation d'une requête conjointe au lieutenant-gouverneur en conseil le priant d'octroyer des lettres patentes fusionnant ces municipalités et créant une nouvelle municipalité sous l'autorité de la loi de la fusion volontaire des municipalités.
ATTENDU QUE les publications requises par l'article 6 de la loi précitée ont été faites;
ATTENDU QU'un exemplaire de la requête conjointe a été transmis au ministre des affaires municipales et à la Commission municipale du Québec:
ATTENDU QU'aucune demande d'enquête n'a été faite à la Commission municipale du Québec et que cette dernière n'a pas tenu une audition publique;
ATTENDU QU'il y a lieu de donner suite à la requête conjointe;
À CES CAUSES, du consentement et de l'avis de Notre Conseil Exécutif, exprimés dans un décret portant le numéro 4383, en date du 22 décembre 1971, nous avons décrété et ordonnéet, par les présentes, décrétons et ordonnons, sur la proposition de l'honorable ministre des affaires municipales, que des lettres patentes soient octroyées, fusionnant la paroisse de Sainte-Cécile du Bic, comté Rimouski, et créant une nouvelle municipalité sous le nom de "Municipalité du Bic", aux conditions mentionnées dans la requête conjointe.