Cette séparation devait contenter la population bicoise et devait favoriser un développement du territoire effectif à chaque groupe selon ses besoins et ses désirs. Cette séparation ne devait engendrer aucun tiraillement entre les deux parties, puisque chacun était conscient que les réalités urbaines et rurales n'ont pas le même avenir. Pour une fois les deux parties en cause dans une séparation étaient conscientes du bien-fondé de leur acte.

En fait, cette séparation n'était qu'économique, puisque la population des deux municipalités se regroupait chaque dimanche sous le même clocher et faisait leur commerce dans les mêmes magasins. Les deux municipalités allaient donc se développer parallèlement selon leurs besoins et leur contexte physique.

Plusieurs années après, l'organisation des municipalités atteignait son plein niveau de développement, si bien que les services qui par le passé coûtaient trop cher à la collectivité, étaient moins dispendieux si une fusion était acceptée.

Les démarches pour une telle fusion étaient entreprises en 1965, mais les véritables démarches commencèrent en 1970. à cette époque, un commité était formé afin d,établir un échéancier et pour informer adéquatement la population.

Les études effectuées par le ministère des affaires municipales d'après les chiffres de 1969 donnaient les exemples de taxation:
Pour le village
- Sans Fusion Avec fusion
Propriété évaluée à $3000.00 $3000.00
Taxe foncière 45.90 41.00
Aqueduc 36.00 82.00
Vidanges 12.00 12.00
- $93.90 $115.00

- Sans Fusion Avec fusion
Propriété évaluée à $6000.00 $6000.00
Taxe foncière 91.80 43.20
Aqueduc 36.00 82.00
Vidanges 12.00 12.00
- $139.80 $138.00

- Sans Fusion Avec fusion
Propriété évaluée à $9000.00 $9000.00
Taxe foncière 137.00 64.84
Aqueduc 36.00 82.80
Vidanges 12.00 12.00
- $185.70 $159.64

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