Les mariages d'époque.
Quinze ou seize ans à peine, la jeune fille était déjà sujet de préoccupations pour les parents. Faut la marier, lui trouver un bon parti comme mari. La plupart des mariages étaient décidés par les parents qui se rencontraient pour en faire l'arrangement. La jeune fille en était informée la dernière. Le premier dimanche suivant, le cavalier venait courtiserm sa dulcinée.
Timide, mais heureux, le prétendant arrivait aux guides de son plus bel attelage.
La jeune fille, corsée, et vêtue de ses plus beaux atours, attendait nerveusement dans le grand salon familial. Les plus jeunes se bousculaient derrière les portes ou dans l'escalier pour voir de quoi avait l,air le cavalier de la grande soeur. Cette première rencontre n'avait rien de romantique.On gardait ses distances et on parlait de tous, sauf du "bon motif." Il est vrai cependant que la présence de la mère ne facilitait pas les approches trop hâtives.
Un couple qui se courtisait était toujours chaperonné (surveillance constante). Si le jeune homme lui plaisait, la jeune fille lui faisait les doux yeux en souriant, profitant du moment où le chaperon regardait ailleurs.
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