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Les Fêtes de Noël et du Jour de l'An
L'approche du temps des fêtes et de l'avent était une période de rêveries et d'un grand barda.
Nos mères astiquaient, frottaient et empesaient couvre-lits et rideaux de dentelle.
Les provisions s'entassaient dans la dépense familiale.
L'argenterie était polie et les plats anciens, en cristal taillé, reluisaient.
Les enfants devenaient de plus en plus dociles, de peur que le petit Jésus ne vienne pas.
Pour plusieurs les fêtes commençaient à la messe de minuit.
On se couchait de bonne heure la veille de Noël. Tous, à moitié endormis, emmitoufflés jusqu'aux oreilles et entassés dans les carioles attelées de chevaux fringants, on se rendait à l'église tôt dans la soirée. Comme tous bons chrétiens de l'époque, on se présentait d'abord au confessionnal, pour ensuite attendre chez la parenté du village, le moment grandiose de la Messe de
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