résidence et de boutique appartenant à Louis Gamache, au prix de $100.00 par année. Cette bâtisse avait été construite par la Cie Price, elle leur servait de bureau et dépendances. Elle fut acquise, par la suite, par le sieur Louis gamache, menuisier et charron.

Pendant plusieurs années, elle servit de maison funéraire, plus tard de résidence et de garage, propriété d'Adrien Breton, et détruite par un incendie en 1961, elle était plus que centenaire.

Cette bâtisse mesurait 71 pieds par 29 pieds. On y fit les travaux nécessaires, on posa une cinquantaine de bancs.

On y célébra la messe le dimanche sept septembre 1890.

Après avoir enlevé une partie du plancher du deuxième étage, on y plaça cinquante autres bancs pour le dimanche suivant. C'est ce qui formait le jubé.

Le retable et le tabernacle ont été donnés par D. Ouellet, écuyer, architecte de Québec.

On y plaça trois statuettes; su Sacré-Coeur, de St-Joseph et de la Sainte Vierge et quelque temps après une autre de Sainte-Cécile.

Le premier dimanche, Mgr Carbonneau, curé d'alors, termes émus rappela à ses ouailles la naissance du sauveur dans un local encore plus pauvre.

Cette humble chapelle, moins somptueuse que l'église incendiée, n'en est pas moins la maison de Dieu et la porte du Ciel.

Les offices de la semaine ont continué à se faire dans la petite maison de J. Richard Colcough, et le dimanche, dans la maison louée à cet effet.

Les paroissiens de Sainte-Cécile du Bic étaient fiers de leur église, que le chanoine Desjardins avait su décorer avec tant d'art. Ils ont tout perdu par le feu. Après la construction, l'agrandissement et l'ornement intérieur, tout est à reconstruire.

Ils ne se découragent pas, ils s'organisent en attendant la